Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Parti Pirate elections 2007

26 juillet 2006

DADVSI et le conseil constitutionnel

loi sur le droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information (DADVSI) sera-t-il censuré par le Conseil constitutionnel ? Le texte, adopté le 30 juin par le Parlement, fait en effet l'objet d'un recours devant le gardien de la norme suprême déposé par une coalition de députés de gauche et de l'UDF. Cyril Rojinsky, avocat au barreau de Paris, décortique à notre demande les arguments avancés dans la saisine et apporte ses éclairages sur leur portée

Les premiers éléments de la saisine concernent la procédure législative. En particulier, le retrait de l'article 1er puis sa réintroduction dans les débats. "Cet article concerne un élément essentiel voté par surprise, note maître Rojinsky, Avocat au barreau de Paris, puisqu'il porte sur la licence globale. Il a été retiré du projet de loi, puis réintroduit par le gouvernement sans possibilité de l'amender. Or, on ne peut retirer que l'ensemble du texte, et pas simplement un article". Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée nationale, avait beau jeu de défendre cette façon de faire et de claironner qu'il disposait des références jurisprudentielles la justifiant. Il n'a jamais été en mesure de satisfaire Jean-Marc Ayrault qui lui en demandait copie. "Le Conseil constitutionnel peut considérer que le retrait de l'article 1er suivi de sa réintroduction est un vice important et décider de censurer le texte dans son ensemble. Ou simplement s'en prendre à l'article concerné, s'il estime qu'il n'est pas indivisible du reste", note Cyril Rojinsky.


Sur le fond, les arguments avancés dans la saisine "sont globalement connexes les uns des autres", selon maître Rojinsky. Les premiers concernent le non respect du principe d'intelligibilité de la loi : un texte de loi est censé être clair et compréhensible par le citoyen. "Or, déplore l'avocat, il reste obscur même pour les juristes : de nombreuses dispositions sont inintelligibles". C'est le cas, par exemple, de l'interopérabilité qui est prévue sans être définie et doit donc faire l'objet d'une interprétation. Cela laisse une grande marge de manoeuvre au gouvernement lorsqu'il s'agira de publier les décrets d'application.


Deuxième principe violé : la légalité des délits et des peines. "La loi pénale est d'interprétation stricte, explique maître Rojinsky. Les délits et les peines doivent être clairement définis. Mais de nombreuses définitions manquent dans ce texte". C'est notamment le cas de l'interopérabilité, une nouvelle fois mise en cause, qui ne bénéficie d'aucune définition légale. Ce qui pose problème : la loi prévoit en effet que le contournement des mesures techniques de protection à fin d'interopérabilité permet d'échapper à des poursuites. Mais si l'interopérabilité n'est pas explicitée, cette mesure reste caduque et inapplicable.


Enfin, dans ce panorama non exhaustif des arguments potentiellement recevables par le Conseil constitutionnel, terminons par l'existence dans le texte de différenciations, voire de discriminations, non motivées par l'intérêt général. Si le droit constitutionnel autorise des exceptions au principe d'égalité en raison de situations objectivement différentes, "la loi pose des différenciations pas justifiées, par exemple entre le droit des auteurs et les droits voisins", souligne Cyril Rojinsky.


Au final, le Conseil constitutionnel censurera-t-il la loi ? "C'est difficile de se prononcer, répond maître Rojinsky. On pourra assister à une censure partielle, sur certains éléments du texte. Surtout, le Conseil pourra apporter des réserves d'interprétation, c'est-à-dire qu'il donnera des pistes pour aider le juge à interpréter les dispositions de la loi. C'est un travail de clarification qui s'avérerait bénéfique pour tout le monde", conclut le juriste.

Source(s): Le Monde Informatique

Publicité
25 juillet 2006

Création du label «confiance en ligne» par le ministère de l'Intérieur

-Le Monde Informatique 25/07/2006 -
Le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Famille ont créé de concert un label destiné à renforcer la sécurité des internautes. Baptisé "confiance en ligne", il sera attribué aux sites et aux prestataires de services (Fournisseurs d'accès à Internet, opérateurs...) qui respecteront un cahier des charges précis.

Les candidats au label seront jugés sur leur capacité à protéger les mineurs, à sécuriser les équipements informatiques des clients, à lutter contre le SPAM et les escroqueries et à coopérer avec les autorités policières et judiciaires.

Une commission, composée de représentants de l'Etat de professionnels et de particuliers, attribuera le label dés le début de l'année prochaine. (...) Sandra Laffont

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-securite-creation-du-label-confiance-en-ligne-20147.html

police

24 juillet 2006

Intervention de l'Etat dans le paysage audiovisuel francais

-Le Monde 24/07/2006 -

Rien ne va plus entre le trio TF1, M6, Canal+ et les nouvelles chaînes de la Télévision numériques terrestre (TNT). Les opérateurs AB Groupe, Bolloré, NextRadioTV et NRJ Group, éditeurs respectifs des chaînes NT1, Direct 8, BFMTV et NRJ 12, sont vent debout contre le projet de loi qui doit réviser sur l'audiovisuel et qui sera examiné, mercredi 26 juillet en conseil des ministres, et discuté au Parlement à la rentrée.

Dans un courrier adressé au premier ministre, ils demandent le retrait de l'article 12 du projet de loi, qui offre une chaîne "bonus" à TF1, M6 et Canal+, en échange de l'arrêt prématuré de la diffusion analogique de ces trois chaînes



tf1

24 juillet 2006

Un fichage nécéssaire

-Ouest France 24/07/2006 - Le corps d'une femme a été retrouvé dans un camping du festival. L'origine du décès n'est pas encore connue. (...) Dès le début de la matinée, l'identité de tous les festivaliers du camping numéro 5 a été contrôlée, comme cela avait été le cas, l'an dernier, lors du Teknival de Carnoët (Côtes-d'Armor), où une jeune femme avait été tuée à l'arme blanche. -Le Figaro 24/07/2006 - (...) Aidés par des bénévoles du festival, les gendarmes ont pris les identités de toutes les personnes présentes sur le site, soit près de 10 000 personnes. (...) voir à ce propos : http://www.uniondesfamilles.org/rave-parties.htm rave_party_2
24 juillet 2006

Achetez un portable DELL pour l'hiver !

D'aprés la chaine de publication CRN, un certain nombres d'ordinateurs portables commercialisés par la société DELL présenteraient des risques d'explosion.

Selon un certain nombre de documents, un nombre élevé de portables DELL auraient été renvoyés au siége social Round Rock, du fait de boitiers fendus et de systèmes « déchirés et carbonisés ». Dans plus d'une douzaine de cas, les boitiers auraient fondu sur une superficie de deux à cinq centimètres, en dessous de l'écran LCD

thumbUn porte-parole de DELL interrogé s'est refusé à donner le chiffre d'ordinateurs portables qui ont été ainsi rappelés mais ce chiffre pourrait ne pas ètre négligeable. Déja, l'année dernière, la société DELL avait rappelé plus de 22.000 portables, tout en déclarant que seuls trois cas signalaient une surchauffe importante des batteries

Publicité
24 juillet 2006

Pas d'effet rétroactif sur la loi de Copyright

La Cour de justice de Tokyo vient de décider qu'une société japonaise pourra continuer à vendre, à prix soldés ses DVDs de films classiques d'avant 1953, malgré la demande du Studio d'Hollywood, Viacom's Paramount Pictures

Cette dernière avait argué du pretexte qu'une loi votée en 2004 étendait la durée du droit au Copyright de 20 ans. Cependant, la Cour de justice japonaise a considéré que cette loi n'était pas rétroactive et ne pouvait s'appliquer aux films datant d'une pèriode antèrieure à 1953.


Dans ces conditions, la société japonaise pourra continuer à vendre les DVDs de ces films au prix de 4,40 dollars l'unité, au lieu du prix de 36,70 dollars l'unité, prix imposé par le Studio de Cinéma

Source : http://www.contactmusic.com/news.nsf/article/japanese%20court%20rules%20pre-1953%20movies%20in%20public%20domain_1002318

bioman
24 juillet 2006

Faut t'il interdire les photocopieuses ?

-Le Monde 20/07/2006- La crise de la presse alarme le gouvernement La DDM se préoccupe particulièrement de la crise de "la presse nationale d'information générale et politique" pour laquelle "2005 est une année noire". Avec moins de 1,46 milliard d'euros de chiffre d'affaires, elle "enregistre son plus mauvais niveau de recettes depuis une quinzaine d'années ; il se situe même en dessous de son point bas de 1993". L'étude observe que "tous les indicateurs sont à la baisse : la diffusion a diminué de 15 % depuis 1990 et les recettes ont perdu 14 % hors inflation. En volume, le chiffre d'affaires (de cette catégorie) a baissé de 31 %." (...) cette modeste croissance a été intégralement captée par "la presse gratuite d'annonces et d'information", dont les recettes publicitaires "ont progressé de 820 à 880 millions d'euros. Tout le surplus de la manne publicitaire du secteur est donc allé à la presse gratuite nrld : faudra t'il poursuivre Richo et Canon en justice ? photocopieur
24 juillet 2006

MPAA vs : The Pirate Bay : complicité du gouvernement suèdois

piratebay_thumb

Comme il fallait s'y attendre, la fermeture su site BitTorrent, The Pirate Bay, avait bien reçu l'accord du Gouvernement suèdois, malgré ses dénégations, et des Studios d'Hollywood, d'aprés le journal suèdois, SVT.se qui vient de publier le texte de la lettre adressée aux Secrétaire d'Etat et au Ministre de la Justice suèdois


La lettre est signée par John G Malcom, directeur de la section anti-piraterie, au sein de la MPAA (Motion Picture Association of America), qui emet ses inquiètudes sur le fait que la Suède est devenue le "paradis de la piraterie internationale". Dans cette lettre, Malcom, par le biais de l'Embassade Américaine, presse le Gouvernement Suèdois de stopper l'activité du site The Pirate Bay, en arguant du fait que la Suède se doit de sauvegarder sa réputation nationale, qui pourrait ètre mise à mal, si on l'accusait de protèger les criminels violant les droits à la propriété intellectuelle

piratebay1

piratebay2

Malgré cette action judiciaire, le site The Pirate Bay put rapidement rouvrir et gagna encore en popularité ! Une fin heureuse à ce dénouement ? Pas tout à fait, car le Parti Pirate Suèdois (Pirat Partiet Coalition) accuse, à prèsent, le Gouvernement Suèdois de collusion avec les principales Majors Américaines

Source : http://www.zone-h.org/content/view/13787/30/

24 juillet 2006

Savoir distinguer violation de Copyright et réparation

Une Cour Fédérale Américaine vient de considérer qu'une société de maintenance ne violait pas la loi sur le Copyright, DMCA (Digital Millenium Copyright Act), en intervenant sur les systèmes de stockage de la société Storage Tek (Sun Microsystems). Cette décision annule l'avis contraire donné par une action de justice antèrieure, sur plainte de la société Storage Tek contre la société de maintenance Custom Hardware


En 2002, la société Storage Tek avait affirmé que les ingènieurs de la société Custom Hardware violaient les termes de la loi DMCA, en accèdant au fonctionnement interne de ses systèmes de stockage (c'est à dire aux portions de code dévolu à la maintenance). Au départ, la Cour Fédérale avait donné raison à la société Storage Tek mais Custom Hardware avait fait appel, obligeant la Cour à revoir son jugement.


Le juge fédéral du Massachusetts, Rya Zobel, vient de considérer que la division Getkey security de la société Storage Tek n'avait pu apporté la preuve que les ingénieurs de Custom Hardware avaient "eu un accès aux systèmes de controle" des systèmes de stockage et que, dans ces conditions, il n'existait aucune preuve à une quelconque violation du DMCA, annulant ainsi la décision judiciaire de 2003.


Mais cette victoire pour la société Custom Hardware n'est que partielle, dans la mesure ou la société Storage Tek a lancé d'autres accusations semblables contre d'autres sociétés et qu'il faudra que toutes ces plaintes passent en justice

Source : http://www.theregister.co.uk/2006/07/21/dmca_storage_lawsuit/

hard_disk_recovery
21 juillet 2006

Le théatre doit-il faire de la politique ? (et vice-versa)

-La Croix 20/07/2006- Le non-renouvellement de Marcel Bozonnet à la tête de la Comédie-Française suscite des interrogations dans le monde du théâtre (...) Répondant à nos questions, le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a mis en avant le désir de « donner à la Comédie-Française une dynamique nouvelle. Dans trois ans, Marcel Bozonnet aura 65 ans : il aurait été contraint de prendre sa retraite comme c’est la règle dans tous les théâtres nationaux. Ce n’est pas assez pour mener une grande action qui permette de donner un second souffle à la troupe et à la Maison. (...) Georges Banu estime que cette décision est politique : « Bozonnet paie l’affaire Handke (1). C’est aussi, pour un ministère incapable de régler des dossiers brûlants comme celui des intermittents, une manière de rappeler son existence. » Didier MEREUZE, envoyé spécial à Avignon (1) Marcel Bozonnet a récemment déprogrammé une pièce de Peter Handke (photo) parce que cet auteur autrichien avait participé aux obsèques du dictateur serbe Slobodan Milosevic. handkepeter_ehrendoktor
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité